En recettes le SMEA est financé essentiellement par :
• Une cotisation annuelle demandée à ses adhérents (actuellement 0,15 € / m3 vendu).
• Les subventions, les emprunts etc….
Les dépenses sont constituées :
• Des frais de fonctionnement ordinaires du Syndicat dont les intérêts d’emprunt.
• Des travaux et études.
Les recettes de fonctionnement du SMEA sont essentiellement les cotisations des adhérents qui s’élèvent à 2,3 millions d’Euros par an (17 millions de m3 vendus x 0,13 €). Le SMEA engage en moyenne 3 à 4.000.000 d’euros HT de travaux et études par an. Jusqu’à présent le taux de subventions moyen obtenu varie entre 50% et 60% (Conseil Départemental, Agence de l’eau Loire Bretagne).
Depuis 1993, le SMEA a réalisé sur l’ensemble du département :
• Environ 400 kilomètres de canalisations.
• Une quinzaine d’ouvrages (réservoirs, stations de pompage et de traitement).
• Des puits de captage.
Il n’a pas vocation à exploiter directement les ouvrages qu’il a réalisés. Ceux-ci sont mis à disposition des collectivités concernées qui en assurent l’exploitation au travers d’une convention de « mise à disposition des ouvrages ». Les échanges d’eau entre collectivités sont régis par une convention de « vente d’eau en gros ». Les travaux d’interconnexions engagés sont essentiellement basés sur un schéma général validé et actualisé régulièrement par le comité syndical.
Concrètement les interconnexions de secours du SMEA sont régulièrement mises à contribution (périodes de canicule, incidents générant des pollutions temporaires sur des lieux de production d’eau, travaux sur réseau nécessitant des coupures sur un secteur de distribution etc …). Par le biais des interconnexions et dans certaines situations de crise, nombre d’abonnés du département ont continué à avoir de l’eau en quantité et en qualité, sans s’apercevoir de rien, ce qui n’aurait pas été possible il y a quelques années.